L'enfance et les voyages

Je profite de cet article pour parler d’une période très importante de ma vie: l’enfance. C’est en partie grâce à elle que j’ai envie de vous partager pleins de choses mais c’est aussi grâce aux voyages que j’ai effectués à l’époque que j’ai autant envie de voyager. J’ai eu la chance de partir chaque année au Maroc et au sud de l’Espagne. Je suis partie en Italie il y a quelques années et je me suis donnée comme objectif de plus visiter la France avant de voyager plus. Je suis allé jusqu’en Basse-Normandie pour ce qu’y est de l’Ouest et pour l’Est… j’ai juste vu Lyon ( et encore !) . J’ai visité Paris et Londres à deux occasions aussi.

Il est important de voyager et encore plus avec des enfants parce qu’après cette fièvre de l’aventure leur sera transmise et à ça se couple souvent une envie d’autonomie plus précoce. Même si cela peut faire peur à certains parents c’est pourtant nécessaire qu’ils se construisent à leur rythme et en se sentant libres. Je remercie mes parents pour m’avoir amené ( presque) toujours avec eux et de ne pas m’avoir habitués aux club de vacances mais à être au milieu des gens, en vivant comme eux. Ainsi à Marrakech on se réveillait presque au milieu du souk et on mangeait dans un petit endroit très familial et local : msemen et thé au menu ( vous aussi vous salivez là ? ). C’est là que je me rend compte que ça a fonctionné. Moi aussi plus tard je veux pouvoir voyager avec mes enfants dans la plus grande authenticité. J’ai envie de me fondre dans le décor et de découvrir pleins de choses. Assurément, je ne pourrais pas visiter le monde entier mais le tout se sera d’avoir nourri sans cesse et sans regrets ma faim de voyager et de me construire telle une mosaïque. Voyager permet de s’améliorer en tant qu’être social. Ainsi, en voyageant ( et encore plus en voyageant seul.e) on apprend à socialiser et à s’adapter à l’autre, à baser les relations sur un partage et à retenir le positif de chaque échange. Par exemple, si l’on est partagé entre plusieurs émotions à la vue de la misère cela nous encouragera peut être à agir à notre échelle, aussi minime soit notre action, mais aussi à vivre notre vie. On se rend compte à ces moments de la chance qu’on a et que l’on a des fois bien trop de choses et qu’il ne nous coûte rien de partager. C’est dans le regard de mon père, caché derrière un appareil photo que j’ai vu pour la première fois l’importance de capturer ces moments ,qui paraissent ordinaires, de la vie. Des fois je prends en photo un interphone mais cinq ans après je sais où, pourquoi et dans ma tête défile un diaporama de rires et de tout ce qui a traversé mon corps et mon esprit ce jour là. Capturer pour se souvenir, se souvenir que l’on est humains avant tout et capables de tout. Capturer pour se dire que ça n’appartiendra jamais au passé et que l’on a réussi à geler le temps. Capturer pour capturer aussi. Faire de la photo pour se dire que ce sera notre pouvoir magique: pouvoir d’un coup d’oeil sur une photo de Septembre 2007 faire ressurgir les plus minimes détails et ne jamais oublier.

Je remercie la photo pour faire que je me rappelle aujourd’hui de super beaux moments que j’aurais peut être oublié sans cela.

Chers lecteurs et chers lectrices de ce blog je vous souhaite donc tout cela : de voyager, de vous éclater et de vous en rappeler.